mardi 17 février 2015

En cours


A partir de la production des élèves avec les appareils photo jetables, nous construisons des mosaïques d'images sur le mur de la classe. Nous passons du temps les à regarder, à les commenter et à réfléchir à comment les rassembler sur le mur. Certaines ont des tonalités semblables, d'autres ont des sujets communs. Parfois, les images mises les unes à côté des autres nous racontent des histoires.

Je découvre avec plaisir ce que les élèves ont produit en dehors de mes interventions.

La photographie est un langage, une écriture. Nous essayons de nous en saisir.

La mise en commun du travail de chacun est une contrainte importante du projet. Les images ne sont plus privées, elles sont partagées, discutées et critiquées, et deviennent le support d'un discours sur le quotidien construit collectivement.

vendredi 6 février 2015

Petit dej' au self

La semaine prochaine, je serai de retour à Surgères pour mes deux dernières semaines de résidence. Nous sommes en plein chantier. J’ai fait beaucoup d’images, les élèves aussi.

Depuis mes premières images où j’ai photographié l’établissement, avec une frontalité et une certaine froideur apparente, je me suis rapprochée de mon sujet.

Les semaines passent. Les choses s’installent avec densité dans l’épaisseur du quotidien. Je traîne, je mange à la cantine et je bois des cafés au foyer. Les élèves s’habituent à ma présence, voire même m’oublient.

J’ai commencé à les photographier. Ce qui m’intéresse, c’est leur quotidien, en dehors de ce qui se passe en classe : autour du baby-foot au foyer, tôt le matin au self, dans les chambres de l’internat, …

J’ai sollicité certains élèves que j’avais très envie de photographier. Puis d’autres, par intérêt ou curiosité, sont venus me chercher.

Le bureau

A l'atelier